Chroniques de la Garde de Pierre

Cela faisait déjà plusieurs jours que la Garde de Pierre avait chasser des Grandes Fosses la vermine Na’Hellienne, accompagnée pour l’occasion de quelques Olympiens au service de l’impératrice. Aidé des rebelles, les nains n’avait eu aucun mal à chasser les envahisseurs grâce à leur meilleure maîtrise des armes.

Les Fosses était donc de nouveau sous l’allégeance Sigdillite. Alors que les nains ayant aidés à la reprise des Fosses s’apprêtaient à y entrer pour aller chercher ce qu’il convoitaient depuis longtemps ;le fer, Dakon, menaça qu’il déclarerait la guerre au peuple des montagnes si l’un des leur s’avisait de piller les ressources de cet endroit.
Bien que la Garde de Pierre n’aurait eu aucun mal à prendre ces ressources par la force, les dirigeants de la faction décidèrent de ne rien tenter avant qu’un accord ne soit signé entre le roi et le chef des rebelles.

Alors voilà, les nains attendaient et la fin des négociations se faisait attendre. Les petits êtres de nature très patiente, commençaient justement à la perdre, cette patience. Les esprits s’échauffaient, à l’image de Grimbar, qui touché par l’ennui, frappa quelques un de ces compères avant d’être lourdement réprimandé par le commandant. Mais cette lassitude ne frappait pas seulement la Garde, les membres de la GTN, eux aussi, commençait à se demander ce qu’ils étaient venus faire là.

La mobilisation de l’intégralité de la Garde pour cette opération avait laissé par conséquent champs libre aux hommes sauvages, qui d’ailleurs, ne se sont pas priver de profiter de la situation en attaquant les nains se trouvant au pied de Radar-Bek. Ayant eu vent de la situation à Kazad a Gorog, Durin Sköldrak mandata un bataillon de la Garde pour venir aider les frères Lanraaz, qui n’avaient pas hésité un instant à se jeter au combat pour défendre les murailles de la cité naine.

Cette opération a mobilisé une grande partie de la Garde, de la GTN ainsi que quelques citoyens, mais aucune de ces personne n’est autoriser à collecter de fer. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, beaucoup se pose des questions quant à leur utilité. Le roi, actuellement en négociation avec Dakon, laisse son peuple dans la plus grande incertitude en ce qui concerne la position a adopté et sur leur utilité pendant ces pour-parler.

Kyp s'apperçut que de la lumière filtrait sous la porte de la bibliothèque. Malgré l'heure tardive, il s'approcha et découvrit Beregroth en train de relire son document.

Oh ! Ce sont les chroniques de la Garde ? Tu permets que je jette un coup d'oeil ?

Rapide lecture

Pas mal. Concis, mais précis. Neutre. C'est tout-à-fait ce qu'il me fallait comme lecture du soir. Je vais rester pour relire en détail. Espérons qu'on verra vite le bout de cette histoire. Le Roi est surement fort occupé, mais ce silence devient inquiètant.

Beregroth s'appréta à sortir pour laisser Kyp dans ses ruminations, mais Kyp le rappela au dernier moment :

Oh, Beregroth ! (Clin d'oeil) Merci de ne pas avoir rapporté l'accident du chariot à provision.

Grimbar approcha à son tour.
Qu'est-ce qui s'passe ?
Il grignotait un petit bout de pain tandis que Griky était plongée dans une bonne choppe de bière.
Grimbar se mît à son tour à lire la chronique. Il hésita à laisser tomber de la bière sur le passage où on parlait de lui, mais ne le fît pas, par respect pour le travail de Beregroth.

Très belle chronique... Bravo Beregroth !

Après ces quelques paroles, il sortit de la pièce pour retourner à la taverne afin de manger un petit quelque chose.

1) Volontariat et échecs

Durin Sköldrak, le commandant de la Garde de Pierre, avait fait appel à des volontaires afin de s’occuper de l’encadrement de Sans Barbe qui serait désireux de regagner leur citoyenneté. Un Garde prendrait alors sous son aile un de ces « bannis » et le remettrai dans le droit chemin en le mettant à l’épreuve afin d’évaluer si celui ci est prêt à s’investir et à y mettre de la bonne volonté afin de regagner sa place au sein de la cité naine.

A cet appel, seul deux Gardes répondirent ; Kyp et moi même. Chacun de de nous s’entreprit donc de contacter un des Sans Barbe qui figuraient sur la liste que le commandant avait présenté.
Pour sa part, Kyp décida d’envoyer une missive à Balkurta. Ce nain avait été condamné pour meurtre, néanmoins, l’artificier se souvenait avoir combattu à ses cotés et en avait gardé une bonne impression. Quant à moi, je choisis de donner sa chance à Oursg. Nous avions fait route ensemble lors de l’expédition qui nous avait menés aux abords de la forêt des ombres. Il fut d’ailleurs un excellent compagnon de route jusqu’au moment où il décida de s’allier aux hommes sauvages ayant déclaré la guerre aux peuple des montagnes après l’échec des négociations, aussi courtes fusent-elles.
Quoiqu’il en soit, nous nous étions empressés de choisir un oiseau dans l’immense volière de la Garde de Pierre et avions envoyé à chacun d’eux une missive dans laquelle nous leur expliquions le but de se programme et où nous leur proposions d’y participer.

Mais malheureusement , ces deux tentatives furent des échecs: l’oiseau de Kyp revint sans aucune réponse, et je ne revit jamais la couleur des plumes du pauvre volatile que j’avais envoyé.

2) Karta:


Apres ces deux échecs nous baissâmes les bras, mais, encouragé par les paroles de notre commandant nous incitant à persévérer, je décida de tenter une deuxième fois ma chance. Pour moi, ce serait la dernière tentative, je ne comptais plus perdre de temps à contacter des personnes qui ne voulaient en aucun cas faire d’efforts pour regagner leurs droits.
Cette fois, je décida de choisir mon Sans Barbe en portant plus d’intention sur les causes de son exclusion. Pour se faire, j’avait demandé à se qu’on me laisse consulter les archives de la justice naine, chose qui fut faite. Apres des heures de recherches et d’étude des différent cas, un nom sorti de la liste : Karta. Il avait été condamné pour vol et cela me semblait être un délit mineur à coté des meurtres et des agressions.

J’était donc retourné à la volière de la Garde de Pierre, et cette fois, pour mettre toutes les chances de mon coté, je choisis un magnifique faucon à l’allure élancé. C’était le plus grand et le plus puissant des rapaces qu’utilisais la Garde pour transmettre les ordres lors des missions. Une fois la missive attachée à une des ses pattes, l’oiseau s’envola…

Les missions nous avaient emmenés loin de Kazad a Gorog, dans le désert Sigdillites, non loin de l’entrée des Grandes Fosses, où nous attendions la fin des négociation entre Dakon et le roi. Je ne m’attendait pas à revoir mon faucon avant des semaines, voir des mois. Les plaines d’Olympia s’étendent à perte de vue et trouver une personne dans cette immensité semblait être une tache très ardue. De plus, le volatile s’attendait à me trouver au siège de la Garde de Pierre, et non à cet endroit plutôt insolite.
A ma grande surprise, un matin, alors que le campement se réveillais, un oiseau vint se poser sur mon épaule. Je reconnut tout de suite le magnifique plumage de « mon » faucon, il me rapportait un petit bout de parchemin, je le déroula et le lut. Ma persévérance avait été récompensé, et, fort de mon succès, je me dirigea vers Durin afin de prendre connaissance des modalités de ce programme. Après une courte mise au point sur le déroulement de ma future tache, je regagna ma place au sein du campement de fortune afin de faire mon paquetage et de partir à la rencontre de mon nouvel « élève ».

Par chance, je n’aurait pas à faire la route qui me séparait de Karta seul, mon unité, l’enclume avait été mandaté a Kazad a Gorog dans le but de contrer l’offensive des hommes sauvages qui avait sournoisement profité de l’absence de la Garde de Pierre pour venir à quelques lieues de la cité.
Je fit donc la route avec mes compagnons, et, au après de quelques jours de marche et, à l’aide de messages interposés acheminé par le faucon dont m’avait gratifié la Garde, je retrouva « mon » Sans Barbe au bout d’une vingtaine de jour.

Le programme pouvait enfin commencer...

La première campagne lancée par la Garde de Pierre sur Héliké s’étant soldé par une cuisante défaite pour les nains, aucun trésors n’ayant été ramenés et les forces armées s’étant faites décimées par l’ennemi, une deuxième campagne fut lancée. Cette fois ci, la Garde de Pierre était accompagnée de nombreux citoyens de Kazad a Gorog, le prise des ruines serait donc beaucoup plus simple.
Lors de leur arrivé, les nains avaient trouvé le marais désert, les olympiens et les hommes sauvages avaient fuient quelques jours auparavant avec une grande partie des richesses que contenait Tyrdras.

Les nains, accompagnés des elfes de Na’Helli, envers desquels s’était formé une sorte de neutralité, pénétrèrent au sein des ruines de la cité maudite des Dieux. A peine arrivé à l’intérieur des ruines, les courageux étant descendu les dans le passage encombré de gravats premier se firent attaqués par les sirènes qui peuplaient encore ces lieux, leurs nombres avait diminué mais il restait encore conséquent.
Les troupes ne cessaient d’affluées à l’intérieur des ruines et petit à petit des groupes se formaient et commençait à prendre l’avantage sur les créatures ailées. Les combats faisaient rages, les sirènes tombaient une à une, les ruines allait bientôt être totalement contrôlées par les nains et les elfes, maintenant unis par les Accords Nano-Elfique.

Déjà quelques bâts étaient en route vers la cité naine et à l’intérieur des ruines, les fouilles s’intensifiaient afin de trouver les derniers trésors que renfermaient Héliké quand survint le premier éboulement, des blocs de pierres tombèrent manquant d’écraser au passage plusieurs nains. Certains, comme Khorgrim se prirent un bloc de pierre sur la tête et faillirent s'évanouir. Les éboulement arrivèrent de plus en plus fréquemment et les guerriers restant au sein de la cité faisait peine à voir, les chutes de pierres blessant tous les jours un peu plus ces derniers « rescapés ». Sortir de la cité engloutie était très difficile, une seule échelle de liane permettait de rejoindre la surface et tout le monde se pressait de monter , chacun attendant son tour pour grimper .

Et plus les ruines se vidait des personnes qui étaient et l’intérieur et plus le marais s’engorgeait. La circulation devenait difficile et il fallait sortir au plus vite de cet endroit, les hommes sauvages arrivaient rapidement sue les ruines de Tyrdras, de même que les olympiens. La fuite allait être difficile…