Petites histoires au coin du feu...

Gurdil se leva et alla s'assoir sur un fauteil rembourré face à la cheminé pour plus de confort. Il invita les nains qui était attablé avec lui à le rejoindre et commanda aussitôt un bon gros tonneau de bière et quelques chopes pour que tout le monde soit fournit en boisson. Attilla s'assit juste à côté de lui sur un tabouret, avide d'entendre Gurdil leur conter ses voyages. Tyger, Krunia et Tagazog vinrent les rejoindre et s'assirent prés du voyageur.
Gurdil se cala confortablement dans le fauteil, se servit abondemment en bière à l'aide d'une énorme chope, se prépara une bonne pipe qu'il alluma dans la foulée, puis il avala une gorgée de bière pour hydrater sa gorge avant de commencer son histoire.

Gurdil : Mes voyages commencent depuis ma démission de la Garde de Pierre. Je voulais depuis longtemps parcourir les vastes contrées d'Olympia, découvrir le monde d'une façon autre que par la guerre. J'ai donc adresser ma lettre de démission à notre cher Durin pour lui annonçait que je quittais la Garde pour découvrir le monde. Ainsi commence mon périple.

Gurdil prit quelques bouffées sur sa pipe puis il reprit son histoire.

Gurdil : Je quittait donc les montagnes et entreprit un assez long voyage. Pendant plusieurs jours je descendait les flancs de radar bek par l'Ouest, une zone peu fréquentée, c'est même là que nos chemins se séparèrent Attilla. J'ai ainsi voyagé seul pendant plusieurs jours, marchant toute la journée, me reposant dés que la nuit tombée. J'y ai observer de nombreuses variétés de fleurs, des oiseaux majestueux, un spectacle magnifique.
Arrivé en bas, j'ai traverser la plaine qui sépare nos Montagnes de la forêt des sauvages. J'ai beaucoup craint cette région, une attaque de sauvages pouvant arrivée à tout moment, la nuit même, je ne dormas que d'un oeil, ma hache à portée de main. La contrée étant assez vaste, j'ai mit plusieurs jours pour la traverser pour arriver à l'orée des bois. Le spectacle est assez magnifique, mais peut se révéler mortel. J'ai, et ce à plusieurs reprises, était l'objet d'attaques par les habitants de cette forêt. Je n'ai donc pas trop flaner dans le coin.
Aprés plusieurs jours, je me suis retrouvé face à une petite rivière. Je m'y suis reposé quelques jours puis j'ai repris mon chemin, ayant trouvé un gué pour traverser l'eau.

Gurdil reprit une gorgée de bière...

Tyger exoutait Gurdil avec grande attention .Il avait lui aussi rempli sa chope, mais ne buvait pas pour l'instant.Quand il entendit Gurdil dire que les habitants de la forêt l'avaient attaquer à plusieurs reprise , une question lui vint à l'esprit.

Les habitants de la forêt n'ont pas tentés de te pourchasser ?

Dans la tête d'Attilla ressurgit le souvenir du départ de son frère Gurdil une fois les monts de Radar-Bek franchis.

Il avait pris la décision de le suivre jusqu'au dernier moment alors que quelques lieues plus loin, à l'Est, des nains étaient encore en proie à des attaques sauvages.

Attilla semblait très intéressé par la narration des aventures de Gurdil. Contrairement à d'habitude, il ne se balançait pas sur son tabouret. Il ajouta, suite à la question de son Capitaine:

-C'est vrai qu'ils ont la réputation de courir vite et de ne pas rebrousser chemin comme ça... Comment as-tu pu t'en sortir?

Gurdil prit une nouvelle gorgée de bière, puis il reprit la parole.

Gurdil : Et bien, je me doutais que ce genre d'incidents arriveraient, c'est pourquoi je restais toujours en alerte. J'ai donc put repérer leur présence avant qu'ils ne m'attaquent. J'ai ainsi put m'enfuir dés que l'occasion se présentait et comme je voyageais avec Goldrak mon poney, je me suis enfui à brides abattues et les ait rapidement distancés. Etrangement, ils ont arréter leur poursuite dés que j'ai quitter les abords de la forêt, leur intention semblaient plus protectrice que destructrice.
Je suis donc arrivé sue les bords de la mer d'Emeraude. C'est un spectacle assez hallucinant, et effrayant par la même occasion. Cette masse d'eau. Mais quand le soleil se couche, elle offre une vision magnifique, les rayons du soleil se reflètent sur l'eau, ce qui la fait scintiller de mille feux. On à l'impression qu'elle est recouverte de milliers de pierres précieuses...

Gurdil, se remémorant ce spectacle était perdu dans ses pensées. Lorsqu'il rouvrit les yeux, ces derniers étaient illuminés par la convoitise de l'or et des joyaux qui anime chaque nain. Il prit plusieurs bouffées de fumée sur sa pipe puis repris son histoireface à un public assez captiver.

Gurdil : J'ai donc longer la côte pendant des semaines et des semaines. Et là, une terrible fatalité me tomba dessus, je manquer de bière. Presque plus rien, je perdais la raison. J'ai du boire de l'eau de pluie pour ne pas mourir déshydrater. Lorsque j'arriva au nord de la mer, je me retrouvait face à une bande d'olympiens...

Tyger était toujours aussi captiver par l'histoire de Gurdil , il but une gorgée de sa chope et prit la parole.

Une bande d'Olympiens , à tous les coups ils avaient pas de bière ces hurluberlus...

Kazharia écoutait d'une oreille le récit de Gurdil et après ce qu'avait dit Tyger elle ne pu s'empècher de vouloir détendre l'athmosphère:
Ils avaient peut être des bières mais pas de celles qui se boivent!
Cette tentative de jeux de mots fut un échec retentissant, Kazharia marmonna quelque chose et laissa Gurdil poursuivre son récit.

Les Olympiens ...
Ca fait longtemps qu'on a pas eu à faire à nos cousins lointains.
Ca me ferait plaisir d'aller les titiller d'ailleurs.
Enfin, apparament toi tu l'as fait.
Quelle chance ! Raconte-nous vite !

Puis Krunia en imitant soigneusement ses frères, souleva sa chope ...
Avant de se rapeller que ça pouvait très vite la faire faire n'importe quoi.
Elle reposa donc sa chope après avoir bu une toute petite lapée, en attendant la suite du récit.

Gurdil reposa sa Hache et attrapa sa hache. Il regarda sa lame et passa sa main dessus, comme s'il essayer de voir quelques irrégularités avait était provoquer par ces olympiens. Il la leva d'un geste vif pour la voir de dos. Il la secoua légérement pour assurer sa prise puis dit d'une voix grave.

Gurdil : Ces olympiens étaient au nombre de neuf. Ils étaient légèrement équipé et se reposait non loin de la côte. L'un de ces batard m'apperçut et tous se levèrent à ma rencontre. La plupart avaient porté leur main à leur arme. Etant donné mon antipathie pour ces traîtres et me sentant menacé, je n'ai pas hésiter et ait attrapé ma hache. J'était résigner à ne pas les laisser m'avoir. En quelques instants, c'était le combat.

Le regard de Gurdil se faisait de plus en plus absent, comme s'il rêvait éveiller et qu'il revivait son combat. Il se leva et fit quelques moulinets parfaitement maîtrisé.

Gurdil : Et d'un !! Là, je pare et contre-attaque, lui tailladant le poignet. Il perd son habileté et en deux coups, je lui tranche la poitrine d'un puissant coup de hache et je luicoupe la tête d'un revers. Le second me tombe déjà dessus, je reçoit un léger coup dans le flanc droit mais lui entaille profondément la jambe. Je me redresse et recule de quelques pas pour lui sauter dessus et il tombe raide mort, foudroyé un de mes compagnons...

L'assemblée ouvrit grand les yeux. De quels compagnons voulait-il parler ? Tyger lui demanda aussitôt qui était ces compagnons et là, Gurdil se tut. Il regarda longuement Tyger puis il s'exclama.

Gurdil : L'identité de mes compagnons ne sera pas révéler, c'est personnel.
Bon, reprenons !! J'engage un nouvel adverdsaire et là, un second compagnon fait irruption et transperce la poitrine de l'olympien. J'aperçois au loin deux de ces traitres quis'enfuyaient. Je me en tête de les rattraper et c'est ainsi que commença quatre jours de traque où aucun repos, nimerci n'était accordé...

Attilla dût esquiver à plusieurs reprises les coups de hache de Gurdil qui fendait l'air chaud de la Salle. Il se trouva dans des situations périlleuses sur son tabouret, se rattrapant comme il le pût.

Cette description du combat lui rappelait le sien qu'il avait mené durant de longues semaines en compagnie des Rocs de Zagnadar à proximité de la Ville des géants. Depuis là, il n'avait pas croisé le moindre olympien et ça commençait à lui manquer de ne s'en mettre un sous la dent.

-Quatre jours?!? Je ne sais pas comment tu fais pour tenir si longtemps à pourchasser ces misérables fuyards à un endroit que tu ne connaissais pas jusque là de surcroit. A moins que tes "compagnons" l'aient déjà fréquenté...

Attilla adressa un sourire complice à Gurdil que ce dernier ne manqua pas de remarquer.

Kazharia se sentit revigorée par les passes d'armes de Gurdil et arriva à lui dire:
Finalement c'est toi qui avait des bières qui ne se boivent pas! Bien fait pour eux! Mouhaha! Allez tavernier remet moi une bière et qui se boit s'il te plait!

Gurdil : Pendant quatres jours, j'ai couru derrière ces olympiens, c'était quatre jours de courses, quasiment aucun repos. Au troisième jour, j'ai réussit à en tuer un, un élan de courage s'est emparé de lui et il m'a foncé dessus. J'ai eu raison de lui aprés quelques minutes de combat et son compagnon en avait profiter pour s'éclipser. J'ai continuer à le traquer, je lui ait même tendu deux embuscades. Ayant repérer quelques chemins escarpées sur des collines rocailleuses, j'ai gagner énormément de temps, le temps qu'il les contournait et je lui suis tombé plusieurs fois dessus, mais la fatigue me faisait perdre mes sens. Il parvenait à chaque fois à rester en vie et à s'enfuir de nos combats.
Finalement, j'ai dut abandonné la poursuite lorsque je suis arrrivé aux environs d'Ordenum et que quelques fléches tirer depuis les meurtrières des murailles m'eurent siffler aux oreilles. J'ai ainsi rebrousser chemin et ait installer mon bivouac pour soigner mes blessures et me reposait.

Gurdil remplit à nouveau sa chope et raval quelques gorgés de bières aprés avoir prit plusieurs bouffés de sa pipe.

Beregroth fit iruption dans la taverne et se dirigea vers la cheminée.
Il s'approcha de dos de Gurdil et lui posa une main sur l'épaule

Ah, ça fait plaisir de te revoir Gurdil!

Je suis désolé j'avais eu vent de ta présence en ces lieu mais j'ai été trop occupé pour venir te voir avant.

En tout cas ça fait plaisir de te voir!
Comment ça va depuis la Beuverie?
D'ailleurs je te félicite pour ton titre. Je n'ai pas douter un seul instant de ta victoire...quant à moi j'aurais aimé faire mieux. Bah, faut dire que y avait du beau monde...

Jette un regard à Krunia et chuchote à l'oreille de Gurdil

Mais c'est surtout le fait d'avoir flanché avant une femelle qui me gène.

QUOI ?!?
Mais qu'est ce que t'as dit la ?!?
Tu te fous de moi Beregroth ! T'as intérêt à retirer ce que tu viens de sussurrer à Gurdil !
J'y crois pas ! Je te croyais quand même au dessus de ça !
Quelle déception ...
Laisse donc Gurdil nous raconter son histoire, écoute-la avec nous si tu veux mais ... abstiens-toi de faire ce genre de remarques !

Krunia invita Gurdil, d'un signe de la tête, à reprendre son récit, tout en ayant un air passablement énervé.

Surpris par la réaction de Krunia Beregroth ne sut plus ou se mettre

-Merde elle a entendu, c'est bien ma veine ça...

-Ah ...Heu...Hum...Désolé Krunia...heu...Je retire ce que j'ai dit...

En essayant de ratrapper sa bourde

-Bah apres tout...heu...t'a une plutot bonne descente pour une naine...

Puis il se tut et s'assit sous les regards noirs de Krunia, attendant la suite de l'histoire de Gurdil

Tyger regarda Krunia et lui dit en lui faisant un clin d'oeil

Krunia calme toi voyons , Beregroth est juste jaloux de ta réussite.

Puis on pu voir un grand sourire sur ces lèvres,Tyger se remis en position , pret à ecouter le récit du voyage de Gurdil

Une fois tout le monde calmé, Gurdil reprit son histoire. Durin c'était glisser silencieusement derrière l'assemblée pour écouter Gurdil conter son histoire. Ce dernier reprit la parole.

Gurdil : Pendant plusieurs jours, je me suis reposé et ait récupérer de mes blessures. Mes compagnons de route m'eurent rejoint peu de temps aprés et nous décidâmes de reprendre la route. Nous repasèrent ainsi aux environs d'Ordenum. Cette ville ressemble à une grande forteresse, trés peu de décorations, à vrai dire aucune. C'est une ville faite pour tenir les sièges de longue durée, cependant n'importe quel nain digne de ce nom reconnaitra dedans la maçonnerie olympienne, qui n'a rien à voir avec la maçonnerie que nos ancêtres ont développés et leur citadelle pourrait tomber rapidement je pense.
Enfin passons. Aprés quelquyes jours d e marche nous croisions la route de deux olympiens, tous deux résidants semblait il à Ordenum. Ils ont vite montrer que nous n'étions pas le bienvenu et nous ont attaquer. L'olympien était tout jeune, il ne maniait pas trés bien son arme et je lui ai rapidement trancher la gorge. L'autre, une femelle a rapidement succombée face à mes compagnons. Cependant, des flèches commencèrent à tomber non loin de nous et nous avons vite déguerpis pour passer à l'est de la ville. Nous nous sommes arrêtés sur les abords d'une petite chaîne montagneuse...

C'est bizarre , comme ce que tu viens de me dire ne m'étonne pas.
C'est bien de l'Olympien sa , ils prefèrent se caché pour attaquer plutôt que de se montrer . des lâches je vous dit , des vrais lâches.

Gurdil repris quelques bouffés sur sa pipe ainsi que la parole.

Gurdil : Effectivement Tyger, ces saletés d'olympiens n'ont aucune fierté, ce sont des lâches !!! C'est d'ailleurs leur lâcheté qui va clore mon histoire.
Une fois notre petit bivouac établis, nous nous sommes mis en tête, moi et mes compagnons, de prendre les quelques olympiens qui flagornait dans le coin en combat singulier afin de, et là je parle pour moi, leur faire regretter les erreurs de leurs ancêtres.
Ainsi, nous avions eremarquer trois de ces énergumènes quitrainait dans le coin et ainsi, nous les avons engagés au combat.
L'attaque fut soudaine et ils eurent du mal à se défendre au début, mais deux de ces chiens nous ont bloqués en se jettant sur nous epndant que le troisième s'enfuyait en direction de la ville. L'un de mes compères parvint à quitter la mélée et partit à toute jambe derrière le fuyard tout en lui lançant des sorts dessus. Apparemment, l'olympien était vif et aprés quelques manoeuvres audacieuses, il parvint à esquiver la plupart des sorts et à pénétrer les murs de la cité et il donna l'alerte.
Moi et mon second compagnon étions toujours aux prises avec les deux olympiens. Ces derniers voyant que leur compagnon avait réussi sa manoeuvre s'enfuirent dans les montagnes et nous eumes énormément de mal à le srattraper. Ces bougres de salopiauds avait le pied sûr et connaissait les lieux. Aprés quelques minutes, une demi-douzaine de guerriers olympiens sortirent de la cité et de leurs bonds majestueux mais souvent fatals, ils nous tombèrent dessus en surnombre. La partie était inégale mais je refusas de leur laisser penser qu'un nain pouvait fuir de peur face à eux et c'est ainsi qu'une lame olympienne me transperça de part en part, fendant mon armure et mon coeur.

Gurdil prit un temps avant de reprendre la parole, il se revoyait mourrir. Puis c'estd'une voix sombre qu'il reprit son discours.

Gurdil : J'était encore conscient, mais à terre et totalement incapable de bouger. Je voyait mon sang se répandre ausol et les olympiens abattre mes compagnons. Lorsqu'ils reportèrent leur attention sur moi, je sentis une certaine haine m'envahir. Ils allaient m'abattre et je ne pouvais plus rien faire. Finalement, plusieurs lames vinrent se ficher dans mon corps afin de mettre un terme à ma vie. Ma vue se brouilla et je tombais inconscient pour me réveiller dans le royaume d'Hadès. Errant ainsi pendant plusieurs jours dans ce monde de cauchemar, je retrouvais finalement une porte menant à Kazad pour me retrouver à nouveau confronter à une guerre. C'est là que Durin me contacta pour me demander de défendre la ville des attaques de sauvages.

Gurdil vida sa chope, la remplit et la revida dans la foulée.

Regardez moi ça , c'est des vrais lopettes !!! Ten attaque un ou même deux , et il se repointent à 15 .

Faudra qu'on aille leur botter les fesse à eux aussi, histoire qu'il comprennent qu'on ne s'en prend pas à un nain sans qu'il y ait des conséquences.

C'est clair ils n'ont pas d'honneur, mais cependant certains sortent du lot par une certaine éthique....bien sûr faut bien chercher pour les trouver.