Salutations d'un ami

Le vent soufflait et venait battre le flanc de la montagne alors que le Paladin peinait à gravir les dernières marches du long escalier de pierre.
L'Olympien était parti depuis plusieurs heures déjà, décidant, pour des raisons personnelles, de s' "attaquer" seul à cette montagne périlleuse.
L'escalier de pierre était vraiment long et DLOG, regardant en haut, se sentait partir en arrière.



Mais au dernier instant, il parvenait à se retenir à un bloc de caillasse mal fini qui tenait encore à la montagne par la volonté des dieux ou par on ne sait quel prodige.
A la fin, il n'était plus possible de discerner un quelconque chemin, parmi toutes ces roches.



Et c'était chaque fois la même chose:
obligé de progresser plaqué contre la paroi rugueuse, battu par les vents, le Paladin se voyait par moments glisser lentement alors qu'une prise s'effritait.
Et tout son corps était soudain pris de tremblements incontrôlables.

En outre, la journée passait et les forces de DLOG faiblissaient.
Ainsi, parvenu à la moitié de son parcours, l'Olympien réussit à se caler dans un creux de la paroi afin de se reposer quelques temps.
Il avait faim et froid et le jour déclinait.
Mais il progressait.
Le tout était de réfléchir. Il avait bien une carte mais elle s'était envolée depuis peu, et le lourd paquetage qu'il portait sur son dos, et qui n'était autre que les pièces de son armure, lui pesaient sur les épaules, laissant sur la chair des marques brunes rougies par le sang et la sueur.

DLOG respira à fond puis regarda sur sa gauche:


Puis en haut, afin de voir quelle distance le séparait encore du sommet:


Ce qui le rassura: le sommet était proche!
C'est ainsi que le Paladin parvint à se hisser en haut en n'ayant perdu que la carte dans la totalité de son parcours!

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Après quelques temps, l'Olympien avait rajusté son armure.
Pestant contre l'inaccessibilité de l'endroit, il dut se remettre en route.
Le pire était de savoir qu'il existait maints autres chemins, connus des Nains eux seuls, cachés aux yeux des voyageurs et des inconnus.
Le chemin qu'avait emprunté DLOG était malheureusement le seul chemin connu des étrangers, et donc le seul qu'on lui avait indiqué!

Le Paladin se mit donc en marche et voici ce qu'il aperçut subitement, au détour d'un versant:



En dernier recours, juste pour le plaisir de pouvoir, arrivé à destination, lâcher son barda à terre, le guerrier accéléra le rythme.

Et à sa grande surprise, il se trouva devant les portes du formidable bastion de la Guilde de Pierre en deux temps trois mouvements.
L'imposante structure qui lui avait paru si lointaine se trouvait désormais devant lui, à quelques mètres et ça n'est donc pas sans une certaine satisfaction que DLOG poussa la lourde porte.

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Le Paladin se retrouva dans un sombre hall, taillé à même le roc.
Le choc de la porte vint se répercuter sur les parois en un écho majestueux et caverneux.
Mais le hall d'entrée de la Garde de Pierre n'était pas dénué d'objets.
Les murs, loin d'être pauvres et nus étaient décorés de boucliers et d'armes diverses bien qu'évidemment les haches soient majoritaires.
On pouvait également distinguer ça et là quelques trophés de créatures exotiques ainsi que quelques armes non naines symbolisant des victoires sur d'autres peuples.
Le sol était en marbre blanc veiné de noir et le mobilier en bois.
Mais ce qui attira de suite le regard du Paladin, après qu'il eut contemplé cette vaste salle, fut un petit guichet complètement en bois qui apparemment avait pour fonction première de servir de point d'accueil.
Le Paladin s'approcha donc et ne remarqua, que lorsqu'il s'en fut bien approché, qu'un guerrier Nain se trouvait derrière, le dévisageant en silence.

-Bienvenue, étranger! Que cherchez-vous en ce lieu, siège de l'ancestrale Garde de Pierre? ,lança le Nain d'une voix aigre, qui se répercuta dans toute la salle.

Le Paladin parla alors clairement, et cela lui fit grand bien:

-Salutations, amis Nains.
Je me nomme DLOG et suis membre du Saint Ordre des Paladins, seviteurs de Sa Majesté Salminar.
Je viens ici en paix et ne cherche point querelle à aucun des votres.
J'ai vécu en compagnie de Nains durant toute mon enfance et ai reçu le titre de NòmNulukkizdînaûgrim de par mon père et les solides relations que notre famille a toujours entretenues avec de grandes familles naines, de nos jours disparues.
Aujourd'hui, je cherche donc à me faire mieux connaître, afin que nous puissions échanger moults propos aussi intéressants les uns que les autres au sein de ce lieu imposant et ancestral.
Je vous prie de considérer ma présence en ces lieux comme pacifique et de ne point voir en moi un quelconque espion, chose que je ne saurais être.
Je suis désolé et m'excuse d'apparaître ainsi à vos yeux...je suis dans un état pitoyable...

Et bien que les paroles du Paladin se terminassent par un bredouillement inintelligible, il se sentit soulagé d'avoir pu dire ce qu'il avait à dire avant de tomber inerte sur le sol; chose qui ne tarderait pas à arriver.

Kyp sortait de la taverne, passablement émeché, lorsqu'il remarqua un tas prés du guichet en bois. S'approchant, il demanda à l'honorable fonctionnaire qui se trouvait derrière :

C'est quoi ce truc ?

"C'est un Olympien. Il dit s'appeler DLOG et venir en paix. A part ça, il a beaucoup parlé, mais n'a rien dit d'autre d'intérressant."

Alors, on en fait quoi ?

"Je sais pas. Moi j'indique la direction de la taverne et c'est quasiment tout. Or, il ne me l'a pas demandé. Et je ne lui aurais pas donner de toute façon : c'est pas un Nain."

Kyp se pencha sur le paladin et lui demanda (en lui soufflant son haleine alcoolisée à la figure) :

Eh ! T'es qui toi ? Tu veux quoi ?

Devant l'air hagard de l'étranger, Kyp se retourna vers le fonctionnaire :

Y faudrait pas appeler un responsable ?

"C'est pas à moi de faire ça. Moi j'indique la direction de la taverne. Vous voulez savoir où c'est ?"

Un peu dépité, Kyp bredouila un vague "Non merci" et commença à se gratter la tête en réfléchissant à quoi faire...

Le Paladin se retourna subitement, arborant un large sourire envers Kyp:

-Aaah! Venez-vous me délivrer de ce bloc de pierre de fonctionnaire aussi borné qu'une tombe, qui est à mon grand desespoir, ma seule compagnie depuis tout ce temps?

-Quoi??? ,lui souffla le Nain
Qu'est-ce que tu m'racontes là, toi ?!?

Le Paladin marcha alors vers son gros sac de voyage, qu'il s'était permis de laisser choir à l'entrée du hall et ses pas résonnèrent magistralement sur les dalles de marbre.
De là, il se surpris à sentir l'énergie revenir en lui.
Peut-être n'était-il pas si fatigué, après tout!
Parvenu à son sac, DLOG fouilla quelques instants mais ne trouva point ce qu'il cherchait.
Perplexe, il se releva et fixa Kyp en se grattant le menton.
Le Nain, quand à lui, se contenta de hausser les épaules mais, à peine eut-il réprimé une petite moue que le guerrier Olympien revint vers lui:

-Mmmh...pas grave! Je ne sais ce que j'en ai encore fait!
Par Zeus...Et bien soit! Vous ne porterez pas d'armure! Cela ne vous dérange pas?

-Quoi??? ,s'écria le Nain

-Cela vous dirait, un petit entraînement, ici, vous et moi?
Allons! Gentiment et sans se faire mal.
Je souhaite juste me détendre les muscles froissés lors de cette pénible ascension jusqu'à cet endroit.
Daignerez-vous accepter ma proposition de pratiquer quelques passes d'armes? En tout bien tout honneur.

-Bah...m'en fout moi ,répliqua le nain d'un ton désintéréssé.

Le Paladin tira alors l'épée au clair et le son harmonieux du métal relâché emplit le hall de tintements mélodiques.
Puis il se tourna vers Kyp et lui sourit.
Le Nain, quand à lui, lui rendit son sourire avec tout de même une petite expression de gêne sur le visage.
L'Olympien se mit alors à effectuer de grands mouvements de bras, afin de s'échauffer les épaules.
Ce faisant, il remarqua que son "compagnon" fonctionnaire chargé de tenir le guichet se dérobait en grande hâte.
"Sûrement pour prévenir les autorités; ce qui n'est pas plus mal" ,se dit le Paladin.

-C'est bon? Elle est prête? ,lança le nain en riant grassement.

DLOG saisit le pommeau de son épée et effectua quelques jongles (la frime du Paladin! ).
Puis, il se mit en garde.

-Allons-y! , lâcha-t-il dans un demi-rire, avec un sourire à moitié voilé sur son visage.
Le nain empestait l'alcool et il devait certainement avoir dépassé les doses limites. L'entraînement serait amusant...

Kyp se demandait qui pouvait bien être ce cinglé qui jonglait avec une épée longue que c'en était pas permis :

C'est quoi ce truc ? C'est ça un Olympien ? La vache ! C'est énorme !

Bon, il est bien gentil, mais ça va pas le faire si il m'agresse ici. J'suis bourré (enfin pas tant que ça) et puis, j'ai pas d'arme. Enfin, je peux toujours essayer de m'en débarrasser d'une belle explosion, mais Durin risque de m'en vouloir si je fais sauter la Garde de Pierre.

Kyp commença à regarder autours de lui d'un air de plus en plus inquiet :

Euh... Y a quelqu'un qui pourrait venir me donner un petit coup de main ? J'ai un léger problème, là...

Mais que foutent les gardes ? Pourquoi ils ont laissé passer ça ?

"Moi, c'est pas mon boulot de venir en aide. Mais si vous voulez, je peux vous indiquer le chemin de la taverne..."

Durin était à la bibliothèque quand le fonctionnaire lui rapporta la venue d'un étranger. La présence de l'olympien le surpris et il se hata de rejoindre le hall d'entrée. Au fur et à mesure qu'il avançait il entendait plus nettement les échos d'un dialogue, la première voix lui était inconnue, la deuxième ne pouvait être que Kyp, un peu éméché probablement. Lorsqu'il parvint dans le hall d'entrée une scène assez originale lui vint aux yeux.
L'olympien, sans aucun doute paladin d'après tout les détails et nuances de sa personne que pouvait dénicher le vieux nain, était en position de combat, épée dégainée, devant le pauvre artificier qui le regardait d'un air torve. Bien que son attitude n'était pas hostile il décida d'y mettre un terme.
Le vieux nain s'approcha du paladin, une bure sur le dos et un grand baton biscornu à la main, faisant mine d'y faire soutenir tout son poids. Bien que son apparence pouvait porter à confusion sur le statut de l'individu, le regard du nain était intense et pourvu d'une lueur d'intelligence qui sous entend qu'il ne serait pas sage de le traiter en vulgaire vieillard.

Rengainez votre lame, vos intentions pourraient être mal interprétées en ces lieux, n'oubliez pas que vous êtes un olympien au yeux de tous.

Durin regarda Kyp du coin de l'oeil

Il serait sage que tu ailles cuver autre part Kyp.

Le regard menaçant, un coup de baton se profilait peut être à l'horizon comme le connaissait trop bien le jeune nain.

Quand à vous, j'aimerais connaître vos intentions, nous n'accordons pas aussi facilement l'hospitalité aux étrangers. De plus, j'aimerai savoir si vous êtes en mission officielle. J'ai connu Riyaréos.

Depuis le début Durin s'était comporté en chef, et avait considéré le paladin comme inférieur à lui même et à son statut. De plus, il n'allait pas lui rendre la tâche facile, il se méfiait trop des olympiens. Toutefois une certaine désir emplissait son être de pouvoir parler à un olympien de Lardanium la blanche en toute tranquilité, car Durin n'était jamais allé jusque là bas, et il connaissait, comme tout les nains, leur origines.

Le Paladin parut satisfait et il rengaina son épée, qui émit un claquement sec lorsque la garde vint buter contre le fourreau de cuir noir.
Puis, se tournant vers le Nain à l'aspect majestueux, il s'inclina en silence et s'exprima en ces termes:

-Je vous salue, messire Nain à la barbe longue, que les dieux du Roc et ceux de la Montagne puissent vous accorder toute leur majesté.
Je me nomme DLOG et suis le seul Paladin NòmNulukkizdînaûgrim.
Ce mot est un titre très ancien que l'on délivrait aux Olympiens du temps où Olympia n'avait point d'empire et qu'il existait un unique royaume olympien...bien avant les temps actuels en fait.
Les Olympiens issus de la noblesse portant le titre de NòmNulukkizdînaûgrim étaient des Olympiens que l'on disait Compagnons des Nains (d'ailleurs c'en est la traduction pure et simple!).
De nos jours, je ne crois pas connaître d'autres Olympiens portant ce titre oublié et depuis longtemps jugé obsolète.
C'est dire!

Seulement...disons que mon histoire est différente de celle des autres Olympiens.
Je devrais être beaucoup plus agé que je ne le suis...
Mais...passons.
Toujours est-il que je tiens ce titre de mon père, un puissant baron olympien des Temps Anciens.

Je me présente donc aujourd'hui parmi vous afin de mieux faire connaissance entre nos deux peuples et j'éspère que nous pourrons établir une discution louable de principes et dénuée de toutes considérations raciales.
Ce serait excellent je trouve.

Le Paladin sembla hésiter avant de continuer:

-Autant vous prévenir tout de suite que vous avez toutes les raisons plausibles de me détester: je suis Olympien, je suis au service de Salminar la Magnifique et...comble de tout, je suis ami avec des Elfes et possède également un titre de noblesse oublié les concernant.
En fait...personne ne sait que je suis ici.
Pas même Riyaréos, ou le Seigneur Ackron.
Disons que c'est une initiative personnelle.
Donc si vous voulez me tuer, il vous sera extrèmement facile de le faire ici mais sachez que je ne veux rien d'autre que la paix entre nous.
Voilà!

Grimbar arriva, l'air plutôt pressé.

Bouarf ! C'est pas ici les toilettes ?

- Non, mais si vous voulez, je peux vous indiquer le chemin des toilettes de la taverne
- Non merci, elles sont pleines... hey ! Durin, c'est qui lui ?

Grimbar commenca à s'approcher de l'Olympien et le regarda
Mhh... C'est quoi ? J'en ai jamais vu, c'est bizarre... En tout cas c'est ni un Sauvage, ni un Elfe. Ce serais pas un Olympien ?
- Oui, c'en est un - Répliqua Griky
Il est venu faire quoi ici ?

Grimbar se retourna vers Durin, se demandant ce qui pouvait bien se passer. Une envie intense de l'embêter lui démangeait les doigts mais il préféra se retenir.
En tout cas il sent bizarre... Même pas le moindre soupçon d'odeur d'alcool... Ce type est pas normal !

Et bien!
Les Nains et leur légendaire hospitalité...
c'est à revoir! :affraid:

Allons, loin de moi l'idée d'être inhospitalier, mais votre visite est quelque peu inattendue. Je ne sais trop comment réagir, considérer un paladin comme un ami des nains est je pense trés difficile. Le fait que vous ayez parcouru maints dangers pour nous voir mérite toutefois du respect de notre part.

Durin bailla

Excusez moi, mais il est tard, prenez cette clé, et installer vous dans la chambre qui porte son numéro. Nous parlerons demain dans la bibliothèque, vous pouvez aller à la taverne si vous le souhaitez, et si vous n'avez pas peur de susciter de vives réactions. Bonne nuit à vous.

Heureux de vous revoir, vénérables Nains de la Garde de Pierre.

Veuillez me pardonner d’écourter les présentations mais bon nombre d’entre vous me connaissent déjà (plus ou moins) et ne m’ont certainement pas oubliés.
Si je reviens discrètement (et non moins brièvement) devant vous aujourd’hui, c’est afin de vous informer de ma récente nomination au poste d’ambassadeur de l’Ordre des Paladins.
Ce poste, ou plutôt cette fonction, c’est là toute une charge qu’il est pourtant nécessaire d’assumer.
Ainsi, la dernière fois que je suis venu en ces lieux, nous nous sommes quittés sur une malheureuse embrouille où ont circulés bon nombre de ragots et autres quolibets.
Aujourd’hui compagnons aux barbes longues, j’aimerais bien que nous repartions sur de bonnes bases.
Que diriez-vous d’ “oublier” cela afin que nous puissions recommencer serainement?
Ce ne sera certes pas facile mais la contrepartie est, je pense, bonne à prendre:
par cette annonce que je fais devant vous, je m’engage à tâcher d’assurer et de faciliter les échages futurs entre nos deux peuples afin que nul ne voit sa parole bafouée ou mise en doute; et ce dans la plus stricte équité de chacun.
Bien sûr, tout ne marchera pas comme je l’entendrai; c’est évident!
J’ai moi-aussi des supérieurs et donc des comptes à rendre.
J’espère ainsi que nous pourrons convenablement nous entendre dans l’avenir et que la voie des armes ne sera jamais plus la seule à se faire entendre.
En vous assurant de la sincérité de mes paroles,

DLOG, Paladin de Salminar, Ambassadeur de l’Ordre.


PS: Malheureusement pour moi, ma nomination s’effectue au moment le plus critique!
Cette maudite histoire d’expédition aux Grandes Fosses est un dilemne...ahurissant de violence!
Je pense, gardiens de Kazad-a-Gorog, qu’il vous faut savoir que je suis de ceux qui déplorent l’usage des armes.
Sachez également que dans cette crise, j’ai eu beau être contre les évènements qui s’y sont déroulés avec la Guilde et les mineurs (comme beaucoup), je n’ai tout de même pas réussi à imposer ma façon de voir.
Et puis que vaut la parole d’une dizaine d’Olympiens contre le triple?
Ainsi, lorsque les supérieurs ont tranché, j’ai dû m’incliner; non pas parce que j’approuvais mais parce que je le devais.

Gurdil : Tsss !! J'ai jamais pu sentir les olympiens et c'est pas prêt de changer. Une foisd e plus ils démontrent leur lâcheté par des excuses sans queues ni têtes. Si t'avais vraiment voulu ne pas te mêler au conflits et c'est surement quelquechose que tu aurais dut faire depuis longtemps c'est quitter ta maudite citée avec ton impératrice de pacotille. Seul les olympiens rebelles ou bien les olympiens morts sont des olympiens dignes de confiance.

Gurdil cracha au pied de l'ambassadeur olympien, puis il tira une longue bouffée sur sa pipe et relâcha un épais nuage de fumée blanc de sa bouche lui cachant le visage.

Ouais bien dit Gurdil !

Khorgrim sortit d'un recoin sombre de la pièce une chopine à la main. Il avait du mal à marcher droit, sans doute avait-il, comme à son habitude, un peu trop bu à la taverne.
Il s'avança vers ledit Olympien et le renifla tandis qu'il renversait par megarde sa chope sur les pieds de l'Olympien.

Q'est-c'est que c'te bête là ?

Un Olympien, lui répondit avec lassitude le fonctionnaire qui était derrière le bureau.

Peuh, reprit Khorgrim, jamais pu blairé ces bestioles !

Il voulu boire une gorgée de sa chope mais il se rendit compte qu'elle était vide. Il s'aperçut qu'elle s'était vidé sur les pieds de l'Olympien. Il lui lança un regard noir et jeta sa chope la où la bière avait coulé. Puis il se dirigea vers la taverne.

Haha, toujours cette grande distinction et cette retenue qui sont vôtres mes amis ... Même si eux ne le feront jamais, je te félicite pour ton nouveau poste chez les tiens. Et excuse-les Dlog, ils sont bourrus mais pas si méchants que ça.
Hmm, sinon, c'est vrai que cette proposition tombe plus qu'au mauvais moment, et je pense que très très peu d'entre nous peuvent oublier les rancoeurs millénaires que nous avons envers ceux de ton peuple Dlog. Ce qui veux dire que malheuresement pour toi, cette proposition ne pourra être que rejetée.

Enfin, bon courage pour la suite tout de même.

Si vous souhaitez que l'on accorde plus de considération à votre demande je ne pourrai que vous conseillez de revenir plus tard, lorsque les tensions se seront quelques peu apaisées entre nos deux peuples.