La Garde de Pierre
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 Chronique de Valkah

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Valkah
Elfe



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Date d'inscription : 20/02/2006

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MessageSujet: Chronique de Valkah   Chronique de Valkah Icon_minitimeLun 20 Fév à 23:47

HISTOIRE DE VALKAH


Le commencement


Il faisait sombre et affreusement froid. La pluie et les éclairs zébraient le ciel, sans jamais vouloir s’arrêter. Quelque part dans ces contrées lointaines cheminait tout seul un nain avec sa fidèle compagne ; sa hache. Ce nain n’était pas n’importe qui, descendant de la célèbre lignée des Zarok, Valkah, fils de Vah et petit fils de Alkvah, celui ci s’avançait prudemment. Les minutes, puis les heures, puis les journées passèrent sans que valkah fasse une pause sous ce ciel encore plus déchaîné que jamais. Quelque temps avant la pleine lune valkah rencontra sur son chemin un éclaireur. De loin il ne repéra qu’une ombre à peine distincte. Celle-ci une la malchance de continuer son chemin sans voir la petite forme arrondie qui sortait sa hache. L'’étranger se rapprochait à chaque de plus en plus… Lorsque enfin le personnage arriva au niveau de valkah celui-ci s’arrêta et dévisagea la personne qui se tenait devant lui et qui bientôt allait mourir. La trahison même se tenait devant valkah, il sentit la haine monter en lui et l’impulsion qui fit naître le mouvement tueur de sa hache n’eut pas d’égal. Valkah se pencha au dessus de la flaque de sang et regarda la tête de cet olympien rouler devant lui. Le dernier descendant des Zarok venait de signer de sa célèbre hache « ……… », son premier meurtre qui serait à la tête d’une longue et sanglante liste.

Six mois plus tard …



« Hey toi là, cria le garde, qui est-tu ?

- Mon nom est un secret, sache que je suis d’une célèbre lignée et que je doit parler à un certain Durin Sköldrak ou à quelqu’un de sa famille. Fait les demander pour moi.

- Bien, patientez quelques instants »

Patienter était bien là chose à laquelle Valkah n’avait pas le temps et,, lorsque dix minutes plus tard personne n’était réapparu notre gentleman décida de défoncer la porte tout simplement pour le plaisir et pour tester la résistance de cette ville que l’on appelait Kazad a Gorog. Sans effort la porte tomba comme une feuille de son arbre laissant grincer douloureusement ses gonds affaiblis.
Une meute de garde vint encercler Valkah, tous les regards des habitants nains étaient posés sur lui, il était heureux de se retrouver parmi son peuple, des gens de la même race que lui.


« Es-tu un exilé qui vient demander pitié au roi pour oser défoncer les portes de sa cité, demanda l’un des gardes, apparemment le chef.

- Je ne demande point la pitié et je n’ai pas de roi à qui obéir, répondit faroucheusement
Valkah.

- Qui est-tu pour oser parler de la sorte, demanda un autre garde.


- Je suis Valkah, dernier descendant directe de la lignée des Zarok, fils de Vah et petits fils de Alkvah.
- Le chef parut frappé lorsqu’il entendit ses mots, en silence il s’inclina profondément devant le nouveau venu. Suis-nous, dit-il après s’être relevé. »

Déambulant d’abord parmi les ruelles de la cité, puis passant une lourde porte Valkah fut mené dans la demeure du roi pour lui être présenté. Lorsqu’ enfin la petite troupe arriva avec son visiteur devant une lourde porte de chênaie le chef prit la parole :

« Je ne peux t’accompagner plus loin, sache qu’en traversant cette porte tu entreras dans l’une des salles les plus importante de notre vaillante cité et que peu de nain on eus le privilège de franchir se palier.
- Mai….

- …Ne dis rien, laisse ton avenir guider tes pas. »

Sur ce les battants s’ouvrirent révélant une immense salles aux richesses les plus extravagantes…



Le passé de Valkah


…Les bijoux, les ornements tous plus brillants les uns que les autres, pendaient au mur sans un grain de poussière, sur des étagères d’étranges livres noirs aux reliures dorées faisaient apparaître d’étranges symboles. Une ancienne langue songea Valkah. A mesure qu’il avançait le couloir se rétrécissait, mais les ornements se faisaient plus abondants. Puis valkah aperçut une masse indistincte non loin de la qu’il avait du mal à voir à cause de l’obscurité qui s’était installé. Seule la faible lumière que produisait quelques torches allumées ça et là lui permirent de comprendre que cette masse n’était autre que le roi sur son trône. Une voix grave et déterminé l’interrompit dans ses pensées, il sursauta.

« Je connaissais bien ton grand-père, affirma la voix

- Vous avez rencontré Alkvah Zarok ?, demanda-t-il à la voix.

- Bien sur, c’était même je dirai un grand ami à moi.

- Mais il est mort il y a 200 ans, vous ne pourriez l’avoir rencontré.

- Je suis très vieux, répondit la voix qu s’adoucissait, il y a fort longtemps …. »

La discussion continua fort longtemps dans les profondeurs de la nuit sans que rien ne vint interrompre ce moment. Lorsque Valkah commença à se mettre à l’aise, il s’avança prudemment de quelques pas et distingue le roi des nains très clairement. En effet il était très vieux, une longue barbe soigneusement coupée et ornée de pépites d’or lui descendait jusqu’aux genoux. Une lourde hache était accroché à sa taille, et, à en juger par sa taille et par le matériau dans lequel elle était forgé, Valkah se demanda comment un aussi vieil homme puisse porter un fardeau qui aurait du le faire s’écrouler à chaque pas.
Sa cotte de maille légèrement détaché pour lui permettre de plus amples mouvement portait un étrange blason. Quant à son casque rien de plus normal, excepté les quelques pierres précieuses qui scintillaient à la douce lumière des flammes.

Lorsque Valkah eut posé ses questions et que le roi eut finit de lui raconter l’histoire de cette cité naine et sa propre histoire, ce dernier comprit il était tant respecté et pourquoi ce garde s’était agenouillé devant en signe de soumission. Il appris que son plus vieil ascendant était l’un des principaux fondateurs de Kazad A Gorog et qu’il avait aussi été l’un des premiers à se réfugier dans les galeries de ses montagnes. Sa place était ici.


Le lendemain matin, Valkah vit qu’il avait été transporté dans une somptueuse chambre joliment décorés de divers attraits. Alors qu’il déjeunait le roi lui dit :


« J’ai appris que tu voulais rencontrer la famille Sköldrak. Sache que cette famille est aussi ancienne que la tienne et que les derniers Sköldrak, sont vraiment très fiers et unis. Ils sont aimés de tous, alors sache faire preuve d’amabilité et de tact si tu à quelques requêtes à leur demander.

- Oh soyez sure que nous nous entendrons, même parfaitement, je serais si l’on veut un veut encore indépendant, mais il y a fort longtemps mon père m’a dit :

- Met-toi au service des Sköldrak, ils seront d’une grande noblesse avec toi, tu as besoin d’eux et ils auront besoin de toi, le moment venu montre la force de notre famille et tu sauras être accepté par eux comme il se doit. Ils sont ta dernière chance. Tu les trouveras dans une cité naine à l’est, et maintenant va…

- C’est sur ces dernières paroles que mon père est mort, alors j’ai décidé de suivre ses conseils, j’étais seul, tout le monde mourut les uns après les autres sans laisser de descendances. Je me résolut, étouffa le chagrin qui m’envahissait et partit. »

Le roi qui jusqu’à là avait été attentif lui demanda :

« Un éclaireur m’a dit qu’un jeune olympien avait été retrouvé mort, il semblerait qu’il ait emprunté le même chemin que toi. L’as-tu rencontré ?

- Je l’ai même tué ! ! !, dit Valkah farouchement en tapant son poing sur sa table. C’est à cause de cette race puéril d’olympien que ma famille à succombé. Ces traîtres jaloux de la puissance et de la renommée de ma famille n’ont fait que de s’acharner sur les Zarok, génération après génération.

Sur ce Valkah furieux, brisa d’un coup la chaise sur laquelle quelques instants plus tôt il avait été assis. Il s’en alla non sans briser quelques précieux bijoux de coups de hache. Il se rendit à ses appartements et décida de se préparer pour sa rencontre avec les Sköldrak. Tout en astiquant sa lame, il se calma.
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Durin Sköldrak
Vieux sénile à moitié fou
Durin Sköldrak


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MessageSujet: Re: Chronique de Valkah   Chronique de Valkah Icon_minitimeLun 20 Fév à 23:50

La Rencontre


Les couloirs étaient sombres, aucun son ne se faisait entendre dans les couloirs. Seules les pas rudes et cadencés des miliciens résonnant sur la pierre dure parvenaient aux oreilles de Durin, enfermé dans la grande bibliothèque. Plongé dans des vieux ouvrages c’est à peine s’il entendit Gurdil Bugman entrer. Durin leva la tête quand Gurdil fut arrivé à un mètre de lui.

« Gurdil ? Je croyais que tu faisais ta ronde avec ton groupe, il c’est passé quelque chose de grave ?

- Grave, non on peut pas dire ça, un nain s’est présenté aux portes de la ville en vous demandant, il s’est révélé tellement impatient qu’il en a défoncé les portes.

- Un sans barbe ? Vous l’avez mis en prison ?

- Non, en fait il s’agit d’un des Zarok.

Durin sentit une émotion l’envahir jusqu’à la moindre parcelle, les Zarok ? Il avait connu Alkvah dans sa jeunesse et avait perdu depuis contact avec son fils, Vah.

-Vah ? Vah est de retour ? Durin ne put contenir son émotion.

- Il se prénomme Valkah.

Un sentiment de doute envahit Durin cette fois, Valkah est sans nulle doute un prénom typique de la famille des Zarok, mais il pouvait très bien se révéler un imposteur.

- Vous n’avez pas douté de lui ?

- Pour être franc, je l’ai regardé et… il a vraiment les traits des Zarok, c’est indiscutable, même moi qui ne garde qu’un vieux souvenir de Vah la ressemblance est plus que frappante.

- Il a demandé à me voir ? Je souhaite vraiment m’entretenir avec lui.

- Sur le coup je l’ai envoyé voir le roi, depuis le temps qu’un Zarok n’était pas passé en ville…

- C’est une bonne initiative, Si Thror ne pouvait le recevoir aujourd’hui, je doute qu’il soit jamais en état de la faire. Peux tu me rendre un service et me l’amener dès qu’il sortira du palais royal ?

- Il n’y a aucun problème Durin, je m’en charge.

Gurdil s’inclina et repartit aussitôt. Une heure plus tard Durin dut à nouveau s’arraché de ses ouvrages occultes, et ne put s’empêcher de sourire en voyant arriver Valkah, tellement la ressemblance était frappante.

- Par ma barbe, tu es vraiment le fils de Vah ?

- Oui monsieur.

Durin, sous le choc n’arriva pas à se relever de son fauteuil.

- Je t’en prie, lui dit-il, assied-toi à ton aise, nous devons discuter.

Valkah s’empressa de raconter son histoire à Durin en insistant sur la révélation de son père. Durin hocha la tête, se tourna vers Valkah et lui dit :

- Je suis un vieil ami de ton grand-père, je n’ai que peu connu ton père, il était alors très jeune, bien des années ont passés et je n’ai jamais revue jusqu’à aujourd’hui un Zarok. En effet avant de partir Alkvah m’a dit : je voudrais que tu veille sur ma descendance, surtout mon petit-fils, lui aura peut-être la chance de survivre et de faire refleurir la gloire qui était nôtre, il y a bien longtemps…Sur ces paroles il partit….

- Mais…pourquoi m’a t-il demandé de me mettre au service de votre famille ?

- Ton père n’a fait que répéter les paroles de ton grand-père, et il faut que tu sache les Zarok étaient fiers, ils ne voulait pas que son petit-fils soit pris en pitié. Pour lui tu dois payer ton dû. Si tu veux être admis, il faut que tu te démarque et que tu prouve ta valeur.

- Me démarquer ?

- Les Zarok sont une des plus prestigieuses familles naines, existant depuis que les nains se sont différenciés des olympiens. En tant que dernier descendant de cette famille ta tâche est ardue, Lanraaz, Sköldrak, Bugman, ces familles là servent le roi depuis toujours et ont toujours été là pour leur peuple. Les Zarok ont eux quittés la ville et aucun d’entre eux n’est revenu depuis. Si tu veux redorer le blason de ta famille il va falloir que tu remontre aux nains que ta famille existe toujours et que ta loyauté envers le roi est sans faille.

- Vous m’aiderez ?

- Bien sur Valkah, s’il y a un moyen par lequel tu peux prouver ta valeur, c’est la garde de pierre, Thorin mon frère en est actuellement le commandant, Krunia ma sœur est en apprentissage des arts magiques et est également avec nous au sein de la garde. Tu pourrais y entrer sans problème.

- C’est là le meilleur moyen en effet.

- Nous te prendrons même au sein de notre résidence, l’ancienne propriété de ta famille a été ravagée par le tremblement de terre, et la remettre en état n’est certainement pas l’une des priorités de la cité.

- Et le roi ?

- Thror est gravement malade, je sais qu’il ne se relèvera pas de sa maladie.

- Qu’allons nous faire ?

- Si il tombe un nouveau roi sera élu, et nous devrons lui prêter allégeance. Tu n’a pas à t’en soucier.

- Thror connaissait bien mon grand père…

- Qui ne le connaissait pas ? Quel que soit le roi élu je doute qu’il ne connaissent pas ta famille. Ton serment d’allégeance ne passera pas inaperçu.

- Je servirai le roi au péril de ma vie, au nom des Zarok !

Valkah fit tournoyer sa hache. Les yeux de Durin scrutèrent la lame runique d’un œil avisé.

- Skär Gryning, murmura t-il.

Valkah s’arrêta net.

- Qu’avez vous dit ?

- La hache que tu remue comme un cuissot, c’est son nom. C’est de l’ancien runique, ça veut dire tranchant de l’aube en langage courant. Connais tu son histoire ? J’ai autrefois pu apprécier son tranchant quand elle passa dans mes mains.

Valkah fit non de la tête.

- Cette hache a traversé des millénaires et des foule de porteurs, tous de sang Zarok. Je l’ai récupéré sur le cadavre de Alkvah pour ensuite la remettre à Vah, enfin ceci est une autre histoire bien longue, il est heureux qu’elle ne soit pas perdue !

Valkah contemplait désormais sa hache d’un autre œil, comme si celle ci avait brusquement changé, il pensait à tout les Zarok qui avaient porté cette lame à travers l’histoire, les batailles et les rois. Il se demanda brièvement s‘ il en serait digne. Puis l’hésitation fit place à un autre sentiment, la fierté, il était fier d’être ce qu’il était
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